La loi Labbé du 6 février 2014 relatif à l’interdiction d’utilisation des produits phytosanitaires ia imposé, au 1er janvier 2017 aux personnes publiques (collectivités entre autres) de ne plus utiliser ou faire utiliser (cas du désherbage en prestation) des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, de forêts et de promenades accessibles ou ouverts au public.
Pour se préparer à la mise en place de cette loi, notre commune a travaillé depuis 2013 à la mise en place d’un plan de désherbage pour mieux gérer l’utilisation des pesticides et rechercher des techniques alternatives d’entretien. En effet, cette loi amène les communes à repenser globalement le travail de leurs agents, en concentrant les efforts sur les zones prioritaires. En tant qu’administrés nous devons également changer notre regard sur la végétation spontanée (les fameuses mauvaises herbes !) car l’arrêt des traitements chimiques entraine des changements de paysages et notamment dans les villages de campagne.
Depuis le 1er janvier 2017 pour les communes et 2019 pour les particuliers,cette loi interdit l’utilisation des pesticides. Les collectivités n’ont plus le droit d’utiliser des pesticides chimiques sur les espaces verts, les forets, les voiries ou promenades accessibles au public ( cf le cimetière). Ceci notamment dans l’objectif d’améliorer la qualité des milieux (eau, sol et air) et ainsi préserver notre santé et celles des autres êtres vivants.
Sans pesticide, la biodiversité reprend peu à peu ses droits et la végétation spontanée réapparaît le long des voiries et au cimetière. La commune a équipé ses agents de brûleur gaz pour éviter l’envahissement des trottoirs. Mais bien évidemment le désherbage manuel est chronophage!
La végétation spontanée reprend ses droits, surtout lors d’années chaudes et pluvieuses comme 2024. Dans notre commune, pour obtenir le même résultat qu’auparavant, il faudrait augmenter de façon conséquente le nombre d’agents communaux et donc les impôts locaux!
